Je me rappelle de tous les commerces de la Grand’Rue de Virton :
(depuis les années 70)

Il y a (eu) des photographes, des salons de coiffure, des pharmacies, des magasins d’antiquités, un magasin de haut de gamme d’audio-vidéo devenu un vidéo club, des hôtels, des salons d’esthétique, des fleuristes, des papeteries, une librairie spécialisée, des boucheries-traiteurs, des magasins de vêtements de toutes sortes, une grand’Poste, des magasins de tissus et de laines, un magasin de lingerie, des imprimeurs, des merceries, des banques, des assureurs, des boulangeries, des cafés, des salons de thé des restaurants, un tabac, un tiercé, des galeries d’art, une crémerie-épicerie, des magasins de cadeaux-gadgets, une bijouterie, des opticiens,… l’un à la suite de l’autre ou plusieurs de la même catégorie en même temps.

Voici en bleu, le cours de la Grand’ Rue de Virton en partant depuis « la porte de France » à hauteur du Faubourg d’Arival – Rue d’Arlon pour en sortir par « la porte d’Ardenne » (le Kiosque).

Entrée de la Grand’Rue en 1893 depuis la « porte de France » (en venant du Faubourg).
Une procession est en cours

En 1917, il y a maintenant une épicerie à gauche et à droite, le café a été agrandi par une espèce de rotonde.
Café + Restaurant + marchand de vélos
(publicité « Fabrique Nationale de Herstal » sur la façade).

En 1931, la rotonde du café a été refaite en maçonnerie au niveau de la rue et a été agrémentée d’une jolie terrasse. Ce n’est plus un restaurant ni un marchand de vélos.
(la publicité : « Fabrique Nationale de Herstal » a disparu) mais on y fait coiffeur maintenant

Dans les années 60, l’épicerie a changé de nom et le café a maintenant une terrasse fermée.
La Grand’Rue est enfin devenue à sens unique pour qu’il n’y ait plus de problème de croissement de véhicules dans ses entrailles les plus étroites.

L’ancien hôtel de la Renommée en plein cœur du centre-ville historique, là où se trouvent maintenant les bureaux de la « Maison Virtonnaise » (Société de Logement de Service Public).

La Grand’Rue dans toute son étroitesse avec en plus les marches des magasins qui empiètent encore sur la rue. Le coiffeur, en tablier blanc, a eu vent du passage du photographe.

En-tête de facture d’un peintre-décorateur de la Grand’Rue.

La maison de droite avec les barreaux : c’était la boucherie tenue par les parents de ma grand-mère paternelle. Mais savoir ce que vendaient les autres magasins de cette photo, c’est impossible même avec une loupe. Bon, la première maison à gauche, les panneaux indiquent « MODES », l’enseigne de la troisième maison indique « PAPIERS PEINTS » et sur la deuxième maison à droite, il y a une enseigne « TABAC ».

La Boucherie Gustave Georges vers 1895. (actuellement le restaurant le Marmiton).Vous voyez les barreaux aux fenêtres, il y en a moins dans les prisons ! C’était pour être sûr que lorsqu’on aérait la boucherie en ouvrant les fenêtres, il n’y ait pas de chat, de rat ou autres bêtes qui puissent y pénétrer.

Ceci est la plaque typographique originale avec son reflet dans un miroir. Elle a permis de réaliser la dernière carte postale de la Grand’Rue de Virton.
Elle a été imprimée à Saint-Mard par l’imprimerie Bazzoni.

A gauche, le dessin original fait à l’encre de chine par le peintre Alain Bodson, représentant la Grand’Rue en 1994.

Il a permis l’impression de la carte postale.

De droite à gauche :L’entrée de l’ancien hôtel donne maintenant accès à un magasin d’antiquités.
L’opticien Dubois est encore ici avec une entrée sur le côté gauche du bâtiment.
L’ancienne boucherie est devenue un salon de thé et l’ancien « Tabac »,
la papeterie « la boite à papier » – Bazzoni.

A mi-parcours, on retrouve la Grand’Place !

La Grand’Rue vers la « porte de France »

La Grand’Rue vers la « porte d’Ardenne ».

Sur cette carte, on y indique la “Halle médiévale” qui était sitée dans ce renfoncement.Malgré le fonctionnement de l’abattoir communal à la rue du moulin depuis 1870, on continue de saigner le cochon en pleine Grand’Rue et à la vue de tous ! (voir encadré rouge)

L’intitulé de cette carte mentionne déjà la “Porte d’Ardenne”. Le magasin de papiers peints “A la vieille tour” deviendra par la suite l’imprimerie – papeterie Gerbaux qui à l’époque se trouvait un peu plus bas. Au milieu de cette vue, on reconnait la façade de l’ancienne poste.

Si cette photo du début 20ème siècle montre l’emplacement des anciennes Halles de Virton au Moyen Âge (flèche rouge) dans la Grand’Rue, cette aquarelle d’Alain Baudson nous montre à quoi elles ressemblaient …

C’est ici, au coin de la ruelle Sainte-Catherine et des anciennes halles, que Fernand Ribonnet tenait son magasin de Tabac.

C’est dans la Grand’Rue que naquit la Boulangerie Bitaine.

Ce n’est pas une erreur car avant ce tronçon de la Grand’Rue, s’appelait bien la rue de la Poste. Juste à côté de la boulangerie Bitaine dont on devine à peine la façade, se trouvait le premier emplacement de la petite imprimerie Gerbaux (flèche rouge) qui édite certaines des premières cartes-vues de Virton. A noter l’accès du café de la Place du peuble (kiosque) depuis cette rue.

Voici la sortie de la Grand’Rue par la porte d’Ardenne (flèche bleue). Ici se trouve l’ancien hôtel « Porte d’Ardenne ». Dans le passage, on reconnaît le profil de l’ancienne Poste dont on a conservé la façade (flèche rouge).

A une certaine période, on a réutilisé à des fins commerciales, les noms des « portes médiévales »:

La boucherie Bitaine se fait aussi appeler du nom de son « entrée » historique : « A la Porte d’Ardenne ».

Le café de « la Terrasse » est rebaptisé du nom
de son entrée historique : « Porte de France ».

Des peintres représentent les deux Anciennes Portes d’entrées dans Virton

On Voudrait Savoir comment était l’entrée de la Grand’Rue au Moyen-Age …
… La Peintre Renée Meurisse nous a fait le Tableau de la Porte de France de jadis !

C’est Grâçe au Talentueux Peintre Gérard Gribaumont que l’on a maintenant une idée de ce que Pouvait être le Virton Médiéval avec l’une de ses Entrées.

La Place Edmond Fouss

Voici un croquis qui indique l’entrée de la rue Basse.
Entre les flèches, on devine l’imprimerie Michel Frères.

Voici comment était l’ancien Cercle Catholique.

Voici un beau dessin d’Eric Hance représentant une nouvelle place qui vit le jour à Virton en 1988, la place « Edmond Fouss » !

Les ruelles à proximité de la Grand’Rue

Ce n’est pas le même dessin du peintre Lejour qui a servi de modèle pour la carte-vue de droite comme pour la couverture du livret du Syndicat d’Initiative de 1965.

Avant dans ces petites ruelles, au pied des anciennes fortifications de Virton, on vivait un peu comme retiré du monde :simplement et dans le calme… mais c’est sans compter que s’y est établi un « forgeron » !

Ce que je trouve d’original sur cette facture, c’est l’impression du cachet « LIQUIDÉ », ça fait un peu mafia non ?

Maréchalerie : métier du maréchal-ferrant qui est un artisan dont le travail consiste à ferrer les pieds des chevaux et à entretenir leurs sabots.