Bien sûr que le nom donné au faubourg provient de la tour d’Harival et qu’avec les années le « H » a disparu.Un faubourg est primitivement un quartier « fors le bourg » (de l’ancien français « fors »qui signifie « en dehors »)donc en dehors des murs ou au-delà des portes d’une ville. C’est le seul « Faubourg » de Virton. Au départ, c’est d’abord un chemin reliant le Vieux-Virton à la nouvelle ville médiévale.Puis comme l’Avenue Bouvier, ce sera une des premières routes à relier Virton à Saint-Mard. C’est d’ailleurs pour cela que ce sont là des rues mixtes dont une partie se trouve en territoire virtonnais et l’autre en territoire saint-mardois. Historiquement, la rue du faubourg commence à Virton et se termine à Saint-Mard.
Le Faubourg d’Arival vu d’avion dans le début des années 60.
On aurait pu aussi appeler le Faubourg d’Arival, « la rue des brasseurs » car les différentes générations des principales familles de brasseurs de Virton (Renauld, Lesquoy et obschette) y ont toutes habité. Les brasseries étaient situées juste à côté de leurs domiciles (brasserie Lesquoy) ou à l’arrière de ceux-ci (brasseries Renauld et Hobschette, construites à la rue des Hottées donc à l’arrière du Faubourg d’Arival). C’était aussi à l’époque la rue des notables et des principaux commerçants.
Le Faubourg d’Arival, de haut en bas :
Si la première maison de gauche était une imprimerie ; la deuxième a été une librairie ; la troisième fut la maison de maître de l’avocat Bray. Diable que de lettrés dans le début de ce Faubourg !
Une vue d’avant 1940, où l’on remarque les dimensions des poteaux électriques de l’époque qui acheminaient vers le centre de Virton,
l’électricité provenant de la Centrale électrique établie rue du moulin qui aura permis à notre cité d’avoir son autonomie énergétique
durant de nombreuses années.
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On y voit aussi que le faubourg est séparé en deux avec un muret depuis ce poteau.
Le Faubourg d’Arival, de bas en haut :
Les enfants du quartier posent pour la photo :
Il y a le Grand et le Petit Faubourg …
Voici mon père, Henri Renauld, endimanché pour sa communion.
Il pose devant la maison familiale qui se trouvait dans le Petit Faubourg.
A cause de la dénivellation du terrain, les maisons de droite (pour les photos) sont à contre bas de la route.
Elles ont un chemin qui leur est propre ainsi que des escaliers d’accès.
Voyez en haut à gauche, « ON » c’était la fin de l’enseigne du magasin du coin : Delhaize Le Lion.
Il y avait même un marché aux bestiaux :
Achille Renauld (brasseur de 1897 à 1913).
Il pose devant le photographe Castagne durant la foire aux bestiaux du vendredi.
Il habite au petit faubourg (flèche rouge au-dessus de sa maison), juste à côté de la maison du brasseur Hobschette.
(Ils sont voisins pour les maisons comme pour les brasseries). Il ne faut pas oublier que les brasseurs à cette époque
sont aussi des fermiers-cultivateurs.
Les arbres du Faubourg …
Il y avait déjà beaucoup de commerces au Faubourg …
Voici le cliché original (à gauche) qui permettra d’imprimer la carte postale avec un intitulé sur la face vue (à droite).
Ici, ce n’était pas difficile de réunir du monde, il fallait seulement attendre la sortie de l’école.
Sur l’intitulé de cette photo, l’imprimeur s’est trompé en inscrivant Orival au lieu d’Arival ! (= pièce de collection).