Avant les années 1900, les gens mangeaient que ce qui était produit dans leur région.
On cultivait même du houblon à Virton (la brasserie Lesquoy au Faubourg d’Arival) ou de la vigne/raisin (haut de la vigne). L’orge provenait de Torgny.
è Conclusions & Collections sur les anc. brasseries de Virton

Les grands pays européens eurent différentes colonies en Afrique et en Asie. La Belgique posséda le Congo de 1908 à 1960. Cela permis au public de pouvoir se procurer de nouvelles denrées à des prix accessibles et tout un commerce fut mis en place. Beaucoup de commerces sur le Grand Virton proposèrent ces denrées coloniales comme grossistes locaux ou détaillants. C’était déjà les premiers pas vers la mondialisation.
Cette variété proposée permit aux consommateurs de changer petit à petit leurs habitudes alimentaires.
Les principales denrées coloniales étaient : le café, le cacao, les arachides, le sucre, les épices, le thé, le riz…

Même la pâtisserie de la Grand’Place en était aussi revendeur !

En haut, la maison Thiry-Donneaux ne manque pas
à l’appel des « denrées coloniales »

Début 1900, on découvre que sur une façade du Faubourg (encadré en rouge) que le limonadier Roberty était aussi revendeur de denrées coloniales et de vins.

A l’entrée de la rue Nouvelle, Joseph Gavroy qui était aussi soutireur de bière, proposait également à sa clientèle d’autres sortes de boissons, des cigares et même des denrées coloniales.

De nombreuses chaînes de petits magasins portaient
des noms avec « colonie » sur leurs enseignes
comme ici à Saint-Mard :
la Compagnie Coloniale & Vinicole.

Voici deux factures plus « originales » de grossistes en différents produits d’importation alimentaire.
Le premier était situé à Namur et le second à Liège, tous deux fournisseurs de la cidrerie Munaut de Virton.

Une autre facture aussi « originale » d’un grossiste en différents produits d’importation alimentaire
situé à Montmédy et également fournisseur de la cidrerie Munaut de Virton.