Marguerite Brouhon habita la seule maison vraiment au bord du Ton avec une unique passerelle pour y accéder comme à Venise. Elle aimait tellement les chats qu’elle les représentait régulièrement dans ses tableaux, sa signature se terminait avec un petit dessin de chat. Elle fut certainement la seule à avoir eu un cimetière pour ses défunts chats dans un jardin fleuri où elle indiquait leurs tombes avec des croix colorées comme s’ils avaient été humains. Elle représenta même l’ensemble du conseil communal, maire et échevins sous les traits de chats. L’artiste était complète car elle était aussi poétesse à ses heures. En 1988, un Côte du Rhône porta le nom de cuvée de « La Follaucha » et c’est Marguerite qui en dessina l’étiquette. Même dans tes bistrots favoris de Virton où tu aimais retrouver tes amis, tu continuais encore à faire des petits dessins même sur un sous-bock. Une artiste jusqu’au bout des ongles qui voulut qu’on se souvienne d’elle après sa mort. C’est avec grand art qu’elle décora son cercueil dont une copie est exposée au Musée Gaumais. Elle demanda à son ami Fernand Tomasi de sculpter son sarcophage en guise de pierre tombale. Elle savait qu’un jour des promeneurs, des touristes, des amateurs de curiosités continueraient de passer rue des Tanneries devant son ancienne maison au bord du Ton et d’aller visiter au cimetière de Virton son inédite tombe. Sacrée Marguerite, tu peux être CHATisfaite, tu as laissé ta marque dans l’histoire artistique et culturelle de la ville. Toute l’extravagance des Grands Artistes !

Frédéric Renauld

Le bord du Ton a toujours inspiré nos artistes puisque c’est sur les rives de cette rivière que se trouvait la maison de Nestor Outer, notre peintre virtonnais. La Rue des Tanneries a vu le passage de Blandy Mathieu et Jaqueline Hue en fit un atelier de peinture qui s’appelait la Nomadie.

Pour le Centenaire de la naissance de Marguerite Brouhon (1922-2004), la ville de Virton a voulu lui rendre hommage. La Grand’Place de la ville ayant déjà été nommée Nestor Outer, on donnera le nom de Marguerite Brouhon à l’espace culturel situé à l’arrière de l’église Saint-Laurent, rue Charles Magnette, juste en face de l’hôtel de ville.

La maison de l’artiste peinte par elle-même.

Le Pont de la Marguerite qui lui permettait d’avoir accès à sa Demeure !
(photo de Jean-François Pierrot)

Quand Marguerite nous disait bonjour…

Marguerite Brouhon métamorphosée en Princesse
dans ses Tableaux aux Tons toujours très Bleus.

Elle aimait tellement les chats qu’elle les représentait régulièrement dans ses tableaux.

Un des rares tableaux de Marguerite sans personnage. C’est son jardin et son environnement.

D’après Marguerite Brouhon, voilà à quoi devrait
ressembler le Conseil Communal de Virton…

Marguerite Brouhon était aussi une Poétesse
dont voici un de ses poèmes illustré !

C’est le Caviste Gérard Lambert qui eut la bonne idée de sortir en 1988,  » La Follaucha « , une Cuvée Spéciale et Limitée à la gloire de la Marguerite qui fit l’étiquette !
(document de Stéphane Lambert)

Dans tes cafés favoris, tu continuais encore à faire de beaux petits dessins même sur un sous-bock.

Tu décoras toi-même ton cercueil dont une copie est exposée au Musée Gaumais.

Fernand Tomasi sculpta son sarcophage en guise de monument funéraire. Vous pouvez le découvrir en vous rendant au cimetière de Virton.

Même à l’école primaire on explique aux jeunes élèves qui était Marguerite Brouhon, son œuvre et sa vie d’artiste.

La Rue des Tanneries a vu le passage de Blandy Mathieu et Jaqueline Hue en fit un atelier de peinture qui s’appelait la Nomadie. (Peinture de Marie-Eugénie Rézette)

Pour le Centenaire de sa naissance, la ville de Virton donne le nom de Marguerite Brouhon à son nouvel espace culturel situé à l’arrière de l’église Saint-Laurent.

Au tout début du 20ème siècle, cette remarquable maison d’un ancien forgeron était déjà vendue en carte-vue.

Photo de l’époque où Marguerite Brouhon habitait dans cette maison.

Un Petite Promenade au Bord du Ton,
revoir la Maison de la Marguerite, rue des Tanneries,
c’est un peu de Rêverie mais ça fait partie de la Vie !
(photo de Jean-François Pierrot)