La rue d’Arlon qui est le prolongement du Faubourg d’Arival, va bien sûr dans la direction de notre chef lieu de province dont elle hérita du nom.
C’est aussi la rue des Hôtels (ancien hôtel Bodson, le Cheval Blanc et maintenant la Tour d’Harival). Les Hôtels « historiques » de Virton, de 2 anciennes Brasseries (brasserie Thomas et du « Franklin ») mais aussi d’un ancien couvent, celui des Récollets et d’un Carmel Carmel, sans oublier 2 fontaines lavoirs.

La rue d’Arlon commence après le carrefour et la place verte (à droite).

C’est par la maison Fontaine que débute la rue d’Arlon avec les N° 1 et 3

Sur une carte de 1906, on constate que l’on construit une nouvelle maison rue d’Arlon. A côté, c’est le bâtiment antérieur à la Maison Fontaine qui apparaît encore sur la photo !

En tout cas les couteaux de Fernand Fontaine sont inusables. Achetés en 1955, ils sont encore utilisés en 2020.

Tiens le patron du Cheval Blanc à l’air d’attendre ses clients ?

Ce baraquement en bois (à la place de l’épicerie), c’était l’ancienne fabrique et magasin de meubles Hosinger. Le renfoncement entre ce bâtiment et celui de droite, c’est l’entrée du « Franklin ».

L’hôtel Bodson ainsi que le restant de ce pâté de maisons,
bénéficiaient d’une cour sur leur devant porte avec muret, portique et arbustes qui a été remplacée par trottoir et parking. On voit que la rue n’est pas encombrée par des voitures mais seulement par des charrettes.

Ici, il y a une voiture automobile à droite et une voiture pour enfant à gauche. Les deux hommes posent à l’entrée de la Cour Marchal. Au centre de la photo, on aperçoit la fontaine Marie.

L’entrée du nouveau musée devant celle de l’ancien. Ce dégagement permet de bénéficier de la vue des deux bâtiments et ce boyau transparent les relie l’un à l’autre pour toujours.

Voici l’intérieur de la dernière fontaine de Virton, la fontaine Marie. Elle est souvent utilisée sur les cartes multi-vues.

Sur cette vue, on voit les talus du coté gauche en allant sur Arlon qui ont dû être murés dans cette montée. Certains de ces jardins suspendus ont même des entrées au niveau de la rue
qui leur donnent accès directement via d’abrupts escaliers.

Cette vue aérienne nous montre que la rue d’Arlon possède ici une belle ligne droite. Au centre de la photo, le Carmel vu de plus haut que ses hauts murs. En bas de la carte, les villas qui surplombent la rue et qui bénéficient d’une belle vue sur la vallée du Ton.

Le problème de la rue d’Arlon, c’est son étroitesse à cause des talus et par endroit les trottoirs sont presque inexistants.
Voyez l’entrée (visiteurs) de la chapelle du Carmel est presque sur la route !

En août 1914, c’est la terreur jusque dans les rues de Virton, l’envahisseur germain est là et le fait bien savoir. Après les combats, c’est l’occupation.Si la ville de Virton n’a pas subi la barbarie comme dans les autres villages de son entité, elle a été réquisitionnée par l’état major allemand. Nestor Outer a peint en aquarelles les moments forts de cette guerre dont cette carte postale en est une reproduction

Comme écrit sur la fin de l’intitulé de la carte : « l’entrée du village », c’est Virton. Vous aurez reconnu qu’il s’agit bien de la rue d’Arlon, appelée à l’époque, route d’Ethe. Le Carmel se trouve tout à gauche de cette carte.

C’est ici que se terminait la rue d’Arlon ou route d’Ethe pour l’époque. Il y avait à droite, la fontaine Lempereur juste à l’entrée du garage Citroën. La bute que l’on voit, c’est celle de la future rue du Champs Bouton. La maison isolée était un lieu de répétition pour un orchestre de jazz. C’est au pied de celle-ci que beaucoup plus tard la route du Val d’Away verra le jour d’abord comme contournement puis voie d’accès à la « zone artisanale » comprenant supermarchés et autres magasins.