Les rues saint-mardoises de Vieux-Virton vues par les cartes postales et par Frédéric Renauld

rue de Vieux-Virton,
place Vander Velde,
rue Camille Barthélemy,
rue J-F. Grange,
rue des Chamoiseurs,
rue de Mageroux,
rue Alfred Mathieu,
square des Canadiens,
chaussée Romaine,
Home Saint-Charles.

Le vicus gallo-romain de Mageroux, déserté après les invasions barbares du Vème siècle, s’est progressivement repeuplé à partir du IXème siècle. C’est là que va se développer la paroisse de Vieux-Virton autour de la petite église Saint-Martin dont une rubrique lui est par ailleurs consacrée. Le village va s’étendre jusqu’au confluent de la Vire et du Ton. Il sera le siège d’une imposante urbanisation et sera traversé par le chemin de fer qui le coupera physiquement en deux. Il fait partie de la commune de Saint-Mard.

La petite chapelle des Marrons, à mi-chemin entre Virton et Vieux-Virton, doit son nom au propriétaire du terrain. Vue depuis Virton, avec en toile de fond l’église de Saint-Mard et la première cuesta.

Vue depuis Saint-Mard, on aperçoit dans le fond les imposantes constructions de l’avenue Bouvier à Virton.

La chapelle ne manque pas de charme avec ses tuiles canal. Si l’endroit est bucolique, c’était quand même une corvée pour ces jeunes gardiennes de chèvres.

C’était la pleine campagne, on y faisait la moisson. Les arbres devenus très grands ont été récemment abattus.

La rue de Vieux-Virton abouti sur la place Vander Velde. La tranchée du chemin de fer a isolé l’église Saint-Martin du plateau de Mageroux.

Première neige sur la place Vander Velde et sa vue imprenable sur Saint-Mard.

La rue du Puits, avec son point de vue pittoresque sur Saint-Mard, est devenue la rue Camille Barthélemy.

La rue J-F. Grange, juste dans l’axe de l’église de Saint-Mard, avec la première cuesta dans le fond et à l’avant l’amorce de la rue des Chamoiseurs.

Tronçon de la rue Grange bordée des murs d’enceinte de l’hospice Saint-Charles et du château Bon. La rue des Chamoiseurs n’était pas encore carrossable.

Le photographe, les pieds dans le Ton, face à une sortie d’égout, nous montre la rue Grange juste au tournant avant l’hospice.

A partir du début de la rue des Chamoiseurs, vue de la jonction des rues C. Barthélemy et Saint-Martin avec la rue J-F. Grange.

Le Ton s’approche de la Vire dans cet espace qui deviendra le square des Canadiens.

Le petit pont sur le Ton dans une rue des Chamoiseurs qui n’était pas encore carrossable.

Toujours la rue des Chamoiseurs. Les chamoiseurs : c’étaient ces professionnels du travail de la fine peausserie.

…

Au bout de la rue un décor idyllique où la Vire joue à cache-cache avec le Ton.

Un jeu de vannes pour dompter les deux rivières.

Une partie de pêche au milieu du village, que demander de plus ?

Une autre vue du quartier. On remarquera que beaucoup de maisons sont couvertes de tuiles canal.

…

L’autre bout de la rue J-F. Grange, on aperçoit le château Bon dans le fond.

Une vue semblable prise par l’occupant pendant la Grande Guerre.

De la place Vander-Velde, deux possibilités pour rejoindre l’ancienne rue de la Station …
… Soit par la rue de Mageroux, soit par la rue Alfred Mathieu.

Rue de Mageroux,

Rue Alfred Mathieu au début du 20^ème siècle.

Animations à la rue Alfred Mathieu.

Petit crochet par la Chaussée Romaine, un nom aussi chargé d’histoire pour une si petite ruelle. Au charme cependant indéniable.

Avec des couleurs, qu’il faisait bon s’y promener.

Vue d’avion des rues Barthélemy et Grange prise dans les années 60. Le nouveau cimetière se trouve au sommet de l’arrière-plan.

Le Home Saint-Charles

La maison de retraite Saint-Charles mérite une sous-rubrique. Cette imposante bâtisse, connue sous le nom de « château Maus » date de 1715. Achetée en 1903 par les Soeurs de Saint-Charles de Nancy afin de s’établir hors de France en prévision des difficultés causées par la loi Combes. Transformée en maison de repos elle n’a cessé depuis lors de s’agrandir.